L’information préalable portera désormais non plus sur tout projet de cession (ce qui incluait, notamment, les projets de donation, d’échange ou d’apport), mais seulement sur tout projet de vente de la participation.
Seuls les projets de vente devant, désormais, donner lieu à l’information préalable, les dispositions antérieures selon lesquelles cette information n’était pas applicable en cas de succession, de liquidation de régime matrimonial ou de cession à un conjoint, à un ascendant ou un descendant, devenues inutiles, sont supprimées.
A l’avenir, l’information préalable ne sera pas non plus applicable si, au cours des douze mois qui précèdent la vente, celle-ci a fait l’objet d’une information préalable.
Sanctions : si la procédure d’information préalable des salariés n’a pas été respectée, la sanction n’est plus la nullité de la cession, mais la possibilité d’engager une action en responsabilité.
Dans ce cas, la juridiction saisie peut, à la demande du Ministère Public, prononcer une amende civile dont le montant ne peut excéder 2 % du montant de la vente.
Cette disposition entrera en vigueur à une date fixée par Décret, dans un délai de six mois après la promulgation de la loi, soit le 06 février 2016 au plus tard.